Tel que nous l’avons abordé dans un précédent article, les tests et exercices constituent une procédure essentielle pour valider les capacités de maintien des opérations d’une entreprise. Par ailleurs, ils permettent de vérifier l’efficacité globale des plans de résilience mis en place ainsi que d’évaluer le niveau de préparation de l’organisation face à une situation d’urgence.
De manière générale, il est bénéfique d’effectuer des tests et exercices selon les fréquences définies dans le calendrier, dépendamment des besoins, des types de tests et exercices et de leur envergure. Dans cet article, nous vous présentons une approche complémentaire : les exercices de type speed testing.
L’objectif de cet article étant de vous conscientiser, nous nous limiterons à quelques brèves explications et exemples.
Concrètement, qu’est-ce que le speed testing?
Cela constitue une mise en situation simple et rapide, mais ô combien efficace, qui permet, entre autres, de valider certains éléments dans les plans de résilience (plan de continuité des affaires, plan de mesures d’urgence, plan de gestion de crise, plan de relève informatique, etc.), des tâches et procédures à accomplir, le séquencement de certaines actions ainsi que les rôles et responsabilités de chaque personne impliquée. Bien qu’il requière tout de même un minimum de préparation, ces exercices « express » demandent peu de temps et d’efforts de la part des participants. La durée d’un tel exercice est doit être courte (ex. : 30 minutes).
Polyvalent, inclusif et dynamique, les avantages du speed testing sont nombreux : cela encourage les équipes à apprendre par la mise en pratique de leurs connaissances, à développer des techniques de résolution de problèmes et à pousser leur réflexion quant aux points à améliorer. Il s’agit donc d’un complément aux exercices de table.
Pour implanter le speed testing dans votre entreprise
Rien de plus simple ! Tout d’abord, il incombe de déterminer le volet que vous et votre équipe désirez tester dans le cadre d’un de vos plans de résilience.
À intervalle régulier (ex. une fois par mois), assurez-vous de réunir les personnes concernées dans une salle avec, idéalement, un grand tableau blanc où il est possible de noter les interventions de tous et chacun. De plus, si cela est possible, demandez de participer en restant debout. Cela permet de rendre l’exercice un peu moins formel et de créer une dynamique complètement différente qui sera perceptible en cas de situation réelle.
De plus, n’hésitez pas à faire participer chaque personne, à tour de rôle, à l’organisation et à l’animation de l’exercice. Dans un tel contexte, nul besoin de faire appel à un animateur. Puis, ce n’est pas toujours le responsable ou le coordonnateur qui doit assumer cette responsabilité. La raison est simple : cette personne doit aussi pouvoir participer librement, sans animer, et le nouvel animateur permet de créer une évolution différente à laquelle ses collègues ne sont également pas habitués. Finalement, pareillement à un exercice de table, il est important d’effectuer un bilan à la toute fin du speed testing en se limitant à environ cinq recommandations. Il ne faut retenir que l’essentiel puisqu’il s’agit d’une démarche allégée.
En conclusion
En somme, les exercices de speed testing ne remplacent pas les exercices de table, mais ils demeurent un moyen efficace de valider rapidement et de façon interactive les connaissances de vos ressources impliquées dans les divers plans de résilience. Si vous avez besoin de conseils et d’accompagnement quant aux tests et exercices de votre entreprise, n’hésitez pas à contacter Benoit Racette Services-conseils inc. dès maintenant : [email protected].