Que vous soyez à la tête d’une start-up, d’une PME ou bien d’une grande entreprise, vous êtes bel et bien à risque de faire face à une situation d’urgence, quelle que soit son envergure. De nos jours, les signaux d’alarme sont partout autour de nous. Pensons, entre autres, aux changements climatiques qui occasionnent de malencontreuses situations, aux incidents technologiques ou bien aux enjeux socio-économiques.
Voici des exemples d’éléments perturbateurs, pour n’en citer que quelques-uns :
- Désastres naturels (feux de forêt, inondations, verglas, pluies torrentielles, tornades, chaleur extrême, etc.)
- Cyberattaques et les pertes de données
- Défaillances technologiques (pannes : informatiques, télécommunications, téléphoniques, etc.)
- Défaillance d’une infrastructure publique critique (pannes électriques, fermeture d’une route majeure, interruption des services d’aqueduc, de l’eau potables ou des égouts, etc.)
- Incidents liés à la sécurité physique (vols, intrusions, tireur actif, criminalité sur les lieux du travail et dans son environnement externe, etc.)
- Interruption des chaînes d’approvisionnement (manques de pièces et de matières premières, etc.)
- Pénurie de main-d’œuvre
- Instabilité sociale et politique (manifestations violentes, activisme contre l’entreprise, etc.)
- Apparition de nouvelles maladies
- Risques reliés au télétravail et à de nouveaux environnements de travail
- Atteinte à la réputation (médias, réseaux sociaux, etc.)
- Etc.
Nous assistons présentement à une hausse des cas mentionnés ci-dessus. Cela représente donc un réel wake-up call pour toutes les entreprises quant à l’élaboration et la mise en place de divers plans de résilience tels qu’un plan de continuité des affaires, un plan de gestion de crise, un plan de relève informatique, etc.
Ces plans vous permettent d’avoir un maximum de préparation si jamais votre entreprise fait face à une situation d’urgence et à une interruption de ses opérations. Il ne faut surtout pas attendre qu’une situation de ce genre se produise avant de décider d’agir. Il est donc important de prendre un pas de recul et d’adopter une approche globale en vous posant ces quatre questions :
- En tant qu’entreprise, quels sont les risques auxquels vous faites face ?
- Quelles sont les conséquences qui peuvent découler de ces risques, s’ils se matérialisent ?
- Quelles sont les mesures d’atténuation que vous pouvez mettre en place pour pallier ces conséquences ?
- Est-ce que vous êtes prêts à gérer une telle situation ?
Un plan de continuité des affaires complet et bien structuré permet de rendre le processus de reprise de vos opérations plus simple, en plus de réduire les coûts et le temps, que si vous traitez les problèmes un par un. Un plan de gestion de crise assurera une meilleure coordination de votre réponse (réaction) à la suite d’une perturbation majeure. Une meilleure gestion des risques pourrait également contribuer à freiner ou à plafonner la hausse des coûts d’assurances pour votre entreprise et à maintenir les protections. Donc, allez-y en mode prévention et proactivité plutôt qu’en mode réactivité ! C’est un pensez-y bien lorsque nous constatons que des assureurs ont annoncé que certains risques communs ne seraient plus couverts en Californie après, par exemple, de nombreuses réclamations dû aux feux de forêt majeurs et récurrents depuis quelques années. Le Québec et le Canada ne sont pas des exceptions et cette réalité pourrait nous rattraper beaucoup plus rapidement que nous pourrions le croire.
En conclusion
Les objectifs communs que recherchent les dirigeants, gestionnaires, administrateurs et actionnaires d’entreprises en matière de gestion de risques peuvent se résumer à :
- Éviter l’improvisation lorsque vient le temps de gérer les risques
- Protéger les intérêts et la réputation
- Protéger et préserver la vie des employés ainsi que l’intégrité des installations
- Assurer la survie et la pérennité de l’organisation
- Limiter les pertes matérielles et financières et, idéalement, maintenir les revenus
- Rassurer, fidéliser et maintenir la confiance des employés, clients, fournisseurs et investisseurs
- Maintenir le respect des obligations contractuelles, réglementaires et de conformité
- Atténuer les risques et vulnérabilités de l’organisation
- Atténuer les impacts que pourrait avoir une perturbation majeure (interruption des opérations, sinistre, atteinte à la réputation, problème de sécurité, perte de données, panne informatique, etc.)
- Maintenir les couvertures d’assurances et limiter les hausses de prime
Cependant, ce n’est pas toujours facile de le faire seul. Si vous avez besoin d’accompagnement dans l’élaboration d’un plan de résilience, quel qu’il soit, Benoit Racette Services-conseils inc. est là pour vous ! Contactez-nous dès maintenant pour des conseils d’expert et un service personnalisé : [email protected].