Benoit Racette, président de Benoit Racette Services-conseils inc. et expert reconnu en continuité des activités et gestion de crise, a été interviewé par le journal Les Affaires dans le cadre d’un article de fond portant sur la capacité des PME à faire face aux interruptions majeures. Cet article, publié le 22 octobre 2025 et intitulé « Quand le feu prend, il est trop tard », s’inscrit dans le dossier spécial « 300 PME – Prévenir les crises ».
Reconnu pour ses interventions stratégiques auprès d’entreprises québécoises et canadiennes, Benoit Racette y partage son expérience terrain et sa vision pragmatique de la résilience organisationnelle, un enjeu désormais incontournable pour les organisations qui souhaitent demeurer performantes, crédibles et compétitives.
Une vulnérabilité accrue pour les PME
L’article met en lumière une tendance inquiétante : de nombreuses PME demeurent fragiles face aux perturbations, souvent faute de préparation structurée. Qu’il s’agisse d’incidents internes ou de chocs externes, les risques sont nombreux :
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Pannes informatiques ou technologiques
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Cyberattaques
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Sinistres (incendie, inondation, bris majeur)
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Indisponibilité de personnel clé
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Rupture d’approvisionnement ou dépendance critique à un fournisseur
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Contexte socio-économique instable
Malgré cette réalité, beaucoup d’entreprises continuent d’adopter une posture réactive plutôt que préventive, exposant ainsi leurs opérations, leur réputation et leurs clients à des impacts importants.
Mettre en place une capacité de réponse, pas seulement un plan
Interrogé par Les Affaires, Benoit Racette insiste sur l’importance de bâtir des mécanismes simples, réalistes et adaptés à la réalité opérationnelle de chaque organisation :
« Attendre que la crise frappe avant d’agir mène inévitablement à des pertes évitables. La préparation n’est pas une option défensive, mais un levier stratégique pour maintenir la confiance, protéger les opérations critiques et limiter les impacts organisationnels. »
Cette approche repose notamment sur trois piliers concrets :
1- Prioriser ce qui est essentiel : Identifier les activités critiques et leur tolérance à l’interruption
2- Structurer une continuité opérationnelle réaliste : Définir comment reprendre rapidement lorsque survient une perturbation
3- Responsabiliser l’organisation : Former les équipes, clarifier les rôles et tester la capacité de réponse
Un message clair : agir avant la crise
À travers cet article, un constat se dégage : réagir au moment de la crise n’est plus suffisant. La résilience doit être planifiée, structurée et entretenue. Pour les organisations qui souhaitent demeurer maîtres de leurs opérations, la question n’est donc pas si une perturbation surviendra, mais quand.
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📎 Disponible sur le site de Les Affaires :
https://www.lesaffaires.com/dossiers/special-300-pme-prevenir-les-crises/quand-le-feu-prend-il-est-trop-tard-edition_22_octobre_2025/


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