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Nous l’avons répété à maintes reprises : le plan de continuité des affaires (PCA) est un essentiel pour toute entreprise, quelle que soit son industrie ou sa taille. Cependant, une étape demeure cruciale avant l’élaboration d’un PCA ou de tout autre plan de résilience, soit celle du bilan d’impact sur les activités (BIA). L’objectif de cet article étant de vous conscientiser, nous nous limiterons à quelques brèves explications.
Qu’est-ce que le BIA ?
Le bilan d’impact sur les activités est le point de départ de tout plan de résilience d’une entreprise. Premièrement, il permet d’identifier et d’évaluer l’ensemble des activités d’une organisation ainsi que de les classifier et de les ordonnancer selon leur criticité. Cette approche permet de cerner celles devant faire l’objet d’un rétablissement en cas d’interruption des opérations.
De plus, il permet d’établir ou de revoir toutes les dépendances, telles que celles liées aux employés, processus, ressources vitales, technologies, emplacements, fournisseurs, etc.
Il est important de noter que ce ne sont pas toutes les activités qui nécessitent un PCA. Le BIA permet alors d’identifier clairement celles concernées et, par conséquent, de limiter les coûts associés subséquemment à l’élaboration et la mise en place d’un PCA en ciblant les éléments les plus critiques.
Comment fait-on un BIA ?
Premièrement, il faut effectuer une cartographie de l’ensemble des activités de l’entreprise et évaluer le degré d’impact sur l’organisation en cas d’interruption de chaque activité. Dans le cadre de cette démarche, plusieurs critères peuvent être évalués, tels que la réputation, l’aspect financier ou l’aspect légal, et ceux-ci peuvent être mesurés à l’aide de mesures variées, telles qu’un système de pointage ou bien une analyse qualitative. À fin de cette démarche, une liste priorisée des activités est obtenue et celle-ci doit être approuvée par la direction afin de confirmer celles qui doivent faire l’objet d’un PCA.
En conclusion
Une erreur commune en entreprise est de mettre en place un PCA sans avoir préalablement réalisé un BIA. Celui-ci est pourtant la fondation sur laquelle repose, entre autres, le PCA, le plan de relève informatique (PRI) et le plan de gestion de crise (PGC). Il est un volet essentiel de la résilience puisqu’il permet de mettre les efforts aux bons endroits et d’implanter des solutions efficaces et stratégiques en s’appuyant sur les besoins réels de l’entreprise.
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